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Un souffle, une tragédie...

#1
Mon cœur est une âme souffrante il appel à l’aide,
Mon âme en souffre tant que j’ose à peine en mettre un niveau,
Il se sent comme une chute de pierres qui s’effondre en éboulement
Se brise sur le sol, tout en s’éparpillant encore et encore, et…
Si mon cœur avait une langue il parlerait en pleur, ses sanglots seraient des rivières, et la pluie l’accompagnerait, tous en chœur ils chanteraient la mélodie du malheur.

Mon cœur est un esprit sans repos il cherche son chemin,
Mon esprit se perd dans l’obscurité qui l’engloutie dans un mal-être sans fin,
Il s’en va et ne revient point, il s’éloigne dans l’oubli sans trouver la bonne voie,
Serait-ce l’infini sous une apparence cruelle, arrêtez, arrêtez, s’il vous plait, et…
Si mon cœur pouvait parler il dirait une prière aux égarées des voies sombres, dans la nuit sans étoiles, sous une lune disparue, et des lucioles épuisées.

Mon cœur est une nature morte, où je demande une restauration,
Ma nature est sans vie, un arbre séché en hiver, qui attends en vain le printemps,
des branches faisant mine de mendier tant leur bouture est déshydratée,
Mais le temps est si blême, si blanc et noir à la fois, si répugnant, si repoussant, et…
Si mon cœur était visible, il serait noir, évitant les couleurs tant convoitées, l'hostile du lumineux, il serait la mélancolie du soleil qui se couche faisant place à la nuit.

Mon cœur est un souffle, j’inspire et j’expire en profondeur,
Mais mon souffle est à bout, il ne sait plus combien de temps tenir,
combien de bouffée d’air entrant, sans pouvoir ressortir, jusqu’au dernier vent d’extérieur, qui restera prisonnier à tout jamais dans mon poumon froid, si froid…
Et si mon cœur était mon souffle unique de vie, il soufflerait pour toi, il soufflerait pour nos vies, jusqu’à ce que l’un de nous s’asphyxie de trop souffler par amour.